Taches d’encre et de couleur d’un maitre chinois

Assez peu connu des européens, Zhang Daqian est pour ainsi dire le « Picasso de la Chine ». On notera d’ailleurs qu’en 2011, il occupait la première place des enchères mondiales alors que son homologue français n’atteignait que la quatrième.

Mais au-delà de ces considérations purement mercantilistes, Zhang Daqian (1899-1983), s’illustre pour avoir excellé dans la peinture, dans la calligraphie, dans la sculpture, dans la poésie. Son art, fondé dans ses premières années sur l’imitation des anciens maîtres chinois, a par la suite emprunté une voie plus personnelle où se mêlent tantôt des influences bouddhistes, tantôt des influences occidentales. Il en ressort une œuvre des plus brillantes, poétique, ancrée dans la nature, où confluent art traditionnel et modernité dans un enchevêtrement de tâches d’encre et de couleur.